Kiss Kiss Bang. ♥

Nouveau ♪

KISS KISS BANG ♥

s'il faut mourir, autant vivre à en crever.

informations basiques

votre personnage
Surnom(s) | Kissy, Sweeney, Hayden et autres pseudonymes
Âge | Cinq ans.
Sexe | Femelle ♀
Troupeau | Equinoxe.
Rang | Simple jument.
Zone de chaleurs | Zone A.

I Don't Care
Comment avez vous connu le forum ? Ahah B)
Pourquoi vous êtes-vous inscrit ? Aucune idée. :0
Activité 12/10
Codes du règlement : OKOK.

DESCRIPTION PHYSIQUE

Kiss Kiss Bang dégage un charme certain, malgré sa morphologie un peu "garçonne" sur les bords. D'une robe baie aux jolis reflets cuivrés, elle porte sur son chanfrein une longue liste blanche qui descend jusqu'aux naseaux. Elle est plutôt petite, assez courte sur pattes malgré que ses jambes soient fines et sèches. Elle a beaucoup de poils, ce qui ne la rend pas très maigrichonne, bien au contraire !

CARACTÈRE

Bisou, bisou, boum. Kiss Kiss Bang. Un goût amer qui vous racle le palais quand vous le prononcez si jamais vous êtes déjà tombé dans ses filets empoisonnés. A vrai dire, Kiss Kiss Bang porte excellemment bien son nom, mais elle évite de se faire appeler de cette manière, ce serait bien trop triste que sa personnalité soit découverte uniquement grâce à son prénom, n’est-ce pas ? Elle se donne divers pseudos, tels que Sweeney, Hayden, Mademoiselle, parmi d’autres. La jeune jument est cernable, prévisible, horriblement prévisible. En lui accordant ne serais-ce qu’un seul regard, on a déjà l’impression de la connaître depuis plusieurs années. Vive et pleine d’humour, elle n’en rate pas une pour remballer quiconque, le sarcasme affectueux est son territoire de chasse. Pleine de vie, presque amusante, très bavarde, elle est bonne vivante. Elle aime ça, être prévisible. Que les autres sachent déjà ce qu’elle va faire, ce qu’elle va dire, ce qu’elle pense. En vérité, c’est plus par souci de rester secrète qu’elle se montre aussi prévisible. En réalité, nul ne sait comment elle pourrait réagir même s’il en est persuadé. C’est ainsi. Je ne saurais pas décrire Kiss Kiss Bang. Elle dégage un féminisme incroyable, de quoi gonfler à bloc la testostérone de tous les mâles de la Terre. Mais son caractère révèle l’ancienne garçon manqué, c’est pourtant un penchant indiscernable. J’allais presque oublier le principal attrait de Kiss Kiss Bang, qui fait qu’elle est exceptionnelle et détestée. Kiss Kiss Bang est charmeuse, terriblement charmeuse. Enjôleuse, dragueuse, romantique, tout y passe. Adepte des soirs éphémères, des relations sans lendemain, elle enchaîne conquête sur conquête, faisant espérer le meilleur à ses « victimes » alors qu’il ne s’agit que du pire. Elle se rend compte qu’elle fait souffrir. Mais c’est presque maladif chez elle, cet instinct de séduction. Elle ne peut pas s’en empêcher. Allez savoir si elle le fait exprès, et que la souffrance des mâles l’exalte… Nul ne le sait. Ce n’est pas pour cela qu’on doit la considérer comme la trainée du coin, qu’on obtient comme l’on veut, semblable à un objet, à une chose que l’on manipule selon son désir. Non, Kiss Kiss Bang choisit ses mâles, et si elle prend tout à la légère, qu’elle assume son rôle de salope ou de catin, jamais elle ne permettra à quiconque de la considérer comme une assoiffée de sexe. Elle mériterait de figurer dans le dictionnaire car aucun mot n’est assez puissant ni assez approprié pour la désigner.

HISTOIRE

Croire que son histoire vous permettra d’expliquer son caractère si particulier, cette apparence de catin, serait une erreur. Au contraire, si on devait se fier à l’histoire de Kiss Kiss Bang pour définir son caractère, on la décrirait certainement comme renfermée, distante et anxieuse de la moindre relation.

Chapitre un.
Kiss Kiss Bang est née, comme tout le monde, un de ces trois mai d’une quelconque année inconnue. C’était il y a cinq ans. A vrai dire, elle n’était pas voulue. Elle était simplement le fruit d’une débauche d’un soir, d’une folle aventure de sa mère. Son père était un de ces coureurs de jupons de la harde, qui désespérait de détrôner le dominant qui avait droit sur toutes les juments. Ils avaient fait cela discrètement, à l’insu de tous, espérant que cela passerait inaperçu ; la mère de Kiss Kiss Bang était réputée stérile. La naissance de la pouliche baie détrompa tout le monde, mais les récentes tentatives du dominant firent croire à tous que la nouvelle-née était le fruit du dominant et de sa mère. Nul hormis le véritable géniteur, la mère de Kiss Kiss Bang et elle-même bien plus tard ne savait la vérité. La mère de Kiss Kiss Bang ne l’a pas gâtée par son prénom. Peut-être est-ce ce facteur qui a décidé du caractère de la demoiselle par la suite ? Peut-être, peut-être pas. L’enfance de la pouliche baie fut semblable à toutes les autres, sans histoire, hormis le secret dans lequel elle avait été élevée. C’est à son adolescence que son existence changea du tout au tout.

Chapitre deux.
Passée un an et demi, le physique de Kissy – c’est ainsi que tout le monde l’appelait – était fortement développé. Sa beauté n’échappait à personne, et mettait en émoi pas mal de mâles de son âge et même des mâles plus âgés qui montraient pourtant une grande indifférence. Kiss Kiss Bang était non seulement belle, mais agréable, rieuse, enjouée, heureuse de vivre. Charmante, tout bonnement charmante. Un peu trop, même, c’est ce qui a été son principal atout et sa principale source de malheur.
Kissy, au plus grand désespoir de ces messieurs, était fortement garçon manqué. Toujours fourrée avec ces mâles, que les mauvaises langues accusaient déjà d’accolage alors qu’il ne s’agissait, pour elle en tout cas, que de semblables. Ce n’est que vers deux ans et un peu plus qu’elle considéra ses confrères avec un intérêt tout autre.

Chapitre trois.
Passons sur ses ébats de jeunesse, ses premiers amours et ses premières déchéances de cœur. Passons sur cela, pour conserver un minimum d’intimité. Passons également sur le jour, certes un peu précoce, où elle perdit sa virginité. Passons tout cela et attaquons directement sa dernière relation « sérieuse ». Elle avait alors trois ans. C’était la belle époque comme on dit. Soit, il était beaucoup plus âgé, soit il n’avait jamais été recommandable, soit elle était jeune et naïve. Mais à ce qu’on lui disait, elle répondait toujours avec une simplicité étonnante. « Et alors ? Je l’aime. » Et à cela, il n’y avait rien à répondre. Dans toutes les histoires d’amour, il y en a toujours un qui aimait plus que l’autre. Dans ce cas, c’était Kiss Kiss Bang qui aimait le plus. L’autre n’en avait, à vrai dire, strictement rien à faire de la jeunette qui finit par s’apercevoir que le seul intérêt qu’elle suscitait chez le mâle était purement corporel. Elle s’en détacha violemment, et il partit sans donner de nouvelles à personne, laissant seule Kissy, éplorée et le cœur brisée, furieuse de s’être faite avoir et détruite par cette relation qui ne fonctionnait que dans un seul sens. Kiss Kiss Bang a donc décidé de ne plus se faire piéger de la sorte et de ne plus éprouver ce sentiment affreux qu’est l’amour.

Chapitre quatre.
Un an plus tard…
Kiss Kiss Bang a encore embellit depuis sa rupture avec Avenged Sevenfold, a enchaîné les histoires d’amour sans lendemain, au désespoir de sa mère qui rêvait que sa fille ne marche pas dans ses traces. A la veille de ses quatre ans, Kiss Kiss Bang a appris le terrible mensonge dans lequel elle vivait depuis sa naissance. Son père n’était pas son père et sa mère lui avait toujours menti. Le dominant, fou de rage de cet outrage qui avait enfin éclaté au grand jour et qui le faisait passer pour un moins que rien, tua le père originel de Kissy, qui s’enfuit le soir même, décidant de quitter le cocon maternel, décidant qu’elle n’avait plus rien à faire en un lieu qui n’était plus que tromperies, mensonges et bains de sang. Dans son voyage, elle s’arrêta une multitude de fois mais elle repartait toujours un matin, quels que soient les liens qu’elle avait créés, silencieuse et discrète, sans que personne ne s’aperçoive de rien. Et puis un de ces matins, quelqu’un l’avait suivie ; ce quelqu’un, c’était Avenged Sevenfold. Kiss Kiss Bang n’eut pas peur du grand mâle, elle n’avait jamais eu rien à redouter de lui, et elle l’assomma de toutes les insultes de la Terre. Il la laissa dire puis se lassa ; il la fit tomber, la frappa de toutes ses forces. Leurs cris, de rage et de détresse, s’entremêlaient dans le silence de l’aube. Il la séquestra plusieurs mois, la violant et la frappant quotidiennement, pour lui faire payer une note dont elle ne connaissait ni la provenance ni le prix. Jamais elle ne renonça à la possibilité de s’échapper.. Elle tenta, chaque jour qui passait, de s’évader et c’était à chaque fois de nouveaux coups qui pleuvaient sur elle. Chaque seconde, chaque minute, chaque heure, elle les passait à imaginer une échappatoire, une stratégie. Et ses efforts payèrent.

Chapitre cinq.
Ses efforts furent enfin récompensés après sept longs mois de captivité. Un seul moment d’inattention de la part d’Avenged, un seul avait suffit. Cela faisait des semaines qu’elle se laissait faire sans protester, qu’elle économisait ses forces en vue de ce jour. Il avait baissé la garde, certain de sa suprématie et lui laissait plus de liberté, persuadé qu’elle avait renoncé à s’évader. Mais non. Il lui tourna le dos et lui laissa un périmètre de cinq mètres, le champ libre, le désert qui s’étendait à perte de vue, la liberté qui s’étalait sous ses yeux. Elle détala comme jamais elle n’avait détalé ; prompte et vive comme l’éclair. Il se retournait que déjà, elle avait parcouru une cinquantaine de mètres. Elle sentait le vent dans sa crinière, le vent lui fouettait le visage, ce même vent qui balayait ses cicatrices dont quelques-unes étaient encore fraîches. Elle sentait le sable sous ses sabots, la liberté lui hurlait son nom dans ses tympans. Un seul regard en arrière, il ne la suivait pas. Il savait la partie perdue d’avance. Elle entendit simplement sa voix hurler. « JE TE RETROUVERAIS, SALOPE ! COMPTE SUR MOI ! ET CETTE FOIS, TU T’EN SORTIRAS PAS AUSSI FACILEMENT ! » Un frisson la parcourut à ces mots mais elle oublia bien vite, grisée par sa liberté toute neuve.